L’objectif affiché par les créateurs est simple : faciliter au quotidien l’interprétation des images radiographiques par le vétérinaire.
Une innovation attendue en imagerie vétérinaire
PicoxIA développe ainsi un premier outil d’aide à l’interprétation des radiographies thoraciques des carnivores domestiques, basé sur les technologies de l’IA. La version alpha est pour le moment disponible en libre accès via une plate-forme web. Il suffit d’y déposer sa radiographie et l’algorithme pointe les éléments d’intérêts qu’il a repéré afin de faciliter sa lecture et propose des mémos d’interprétation pour chaque lésion.
Cette innovation est la première en son genre dans le secteur vétérinaire européen. La jeune start-up ambitionne d’ailleurs de compléter rapidement son outil afin de couvrir l’ensemble des régions d’intérêt et de développer en parallèle des solutions facilitant le suivi radiographique des patients.
Vingt lésions identifiées sur les radiographies thoraciques
L’outil se présente sous la forme d’un site web où le praticien peut faire glisser ses radiographies (quelqu’un soit le format : JPG, PNG, DICOM). Le cliché est traité instantanément et le site renvoie une liste des lésions identifiées. A l’heure actuelle, les fondateurs annoncent que leur algorithme peut identifier une vingtaine de patterns lésionnels différents, en plus de l’espèce imagée (chien / chat) et à chaque lésion est associée un indice de confiance. L’utilisateur peut faire ses retours sur les résultats affichés avec des icônes dédiées.
La localisation des lésions pulmonaire, à visée didactique, est en cours d’implémentation.
Les créateurs ont associé leurs compétences
Le Dr vétérinaire Emilie Boissady, co-fondatrice de PicoxIA, a eu l’idée de ce projet lors de ses premières nuits garde. La difficulté de l’exercice d’interprétation radio et le manque d’expérience ont en effet été une grande source d’incertitude et une aide extérieure aurait été la bienvenue. PicoxIA souhaite répondre à ce besoin en guidant le vétérinaire dans l’interprétation radio.
Avec Aloïs de La Comble, chercheur en intelligence artificielle, ils se sont attelés à la tâche. Après une année de recherche et de labeur, le premier prototype est enfin prêt !
Gageons que ce n’est que le début d’outils de plus en plus performants dans l’aide à l »interprétation des images radiographiques par le vétérinaire.